Comportement du nouveau né : 0-3mois

Le comportement du nouveau-né

Dormir, se nourrir, pleurer. Voilà en quoi consiste le comportement du nouveau-né au cours des premiers mois.

Bien que votre bébé puisse vous regarder dans les yeux, ses pleurs sont probablement la principale caractéristique de son comportement. Par exemple, votre bébé pleurera parce qu’il a faim, qu’il est déstabilisé, mouillé ou mal à l’aise, ou simplement parce qu’il a besoin d’un câlin. Et parfois, votre bébé pleurera sans raison apparente.

Pleurs du nouveau-né : ce à quoi il faut s’attendre
Les pleurs sont le principal moyen pour un nouveau-né de vous dire ce dont il a besoin. C’est un son qui peut vous inciter à agir, même si vous dormez. Si vous allaitez, ils peuvent déclencher votre réflexe d’abandon.

Les pleurs atteignent leur maximum vers 6 à 8 semaines. Cette période de pleurs intenses du nouveau-né est difficile, mais elle passera.

Les bébés pleurent et râlent en moyenne près de trois heures par jour. Certains pleurent beaucoup plus longtemps que cela. La plupart de ces pleurs et agitation semblent se produire en fin d’après-midi et en soirée, mais chaque jour est probablement un peu différent.

En grandissant, les bébés passent moins de temps à pleurer. Les pleurs sont également plus susceptibles d’être répartis tout au long de la journée. Et il est plus facile de comprendre ce dont les bébés ont besoin lorsqu’ils pleurent.

Comprendre le comportement de votre nouveau-né et y répondre
Votre nouveau-né découvre le monde qui l’entoure. La façon dont vous réagissez au comportement de votre bébé, en particulier à ses pleurs, lui en dit long sur le monde.

Par exemple, votre bébé peut découvrir que lorsqu’il pleure, quelqu’un vient lui donner ce dont il a besoin. Il peut s’agir de changer sa couche, de le nourrir ou de le câliner. Si cela se produit, le bébé apprendra que le monde est plutôt agréable.

Si vous réagissez rapidement pour réconforter votre nouveau-né qui pleure, votre bébé pleurera peut-être moins souvent dans l’ensemble. Il est tout à fait normal de prendre votre nouveau-né dans vos bras lorsqu’il pleure. Cela l’aide à se sentir en sécurité et à savoir que vous n’êtes pas loin.

Gestion des pleurs du nouveau-né : conseils
Si votre bébé pleure beaucoup, cela peut être frustrant, contrariant et accablant. Il n’y a pas de mal à faire une pause jusqu’à ce que vous vous sentiez plus calme. Mettez votre bébé dans un endroit sûr, comme un lit d’enfant, ou demandez à quelqu’un d’autre de le tenir pendant un moment.

Ces idées peuvent vous aider, vous et votre bébé :

Réduisez la stimulation autour de votre bébé – par exemple, essayez de vous asseoir avec votre bébé dans une pièce calme et tamisée.
Emmaillotez ou enveloppez votre bébé. Cela peut aider votre bébé à se sentir en sécurité.
Fredonnez une mélodie douce et apaisante. Votre bébé connaît votre voix et la préfère aux autres sons.
Allongez votre bébé sur le côté dans son lit et tapotez-lui le dos en rythme. Retournez-le doucement sur le dos s’il s’endort.
Essayez de mettre des bouchons d’oreille imaginaires. Laissez le bruit des pleurs vous traverser et rappelez-vous que tout va bien. Vous faites tout ce que vous pouvez pour aider votre bébé.
Emmenez votre bébé en promenade dans le landau ou dans un porte-bébé. Le mouvement peut parfois être apaisant.
Essayez d’écouter un « bruit blanc », comme un ventilateur ou la radio réglée sur les parasites entre les stations. Cela peut contribuer à calmer votre bébé.
Consultez notre guide illustré, étape par étape, pour calmer un bébé qui pleure.

Quand demander de l’aide pour le comportement du nouveau-né
Il est plus facile de gérer les pleurs d’un nouveau-né à mesure qu’il apprend à mieux connaître le monde et à vous faire savoir ce dont il a besoin. Il devient également plus facile de comprendre les signaux et le langage corporel de votre bébé.

Personne ne connaît mieux votre bébé que vous. Si les pleurs de votre bébé vous inquiètent, parlez-en à votre médecin généraliste ou à une infirmière spécialisée dans la santé des enfants et des familles.

Tous les enfants ont le droit d’être en sécurité et protégés. Demandez de l’aide si vous avez l’impression que vous ne pouvez pas faire face à la situation ou que vous pourriez faire du mal à votre enfant.